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L'archéologie maritime

Conférence donnée le jeudi 12 mai 2005 

Par Max GUEROUT 
Capitaine de vaisseau (H)
vice-président du Groupe de recherche en archéologie navale (GRAN, France) 

Avant de commencer, je voudrais avoir une pensée pour le conférencier prévu à l’origine, l’Amiral Turcat, président de notre association, qui est malheureusement décédé au mois de février dernier. C’était un homme remarquable, un amiral ayant atteint les sommets puisqu’il avait cinq étoiles et avait accompagné toute l’aventure dont je vais vous parler. Cette aventure est liée à une association que nous avons créée avec l’Amiral Turcat et un des pionniers de la plongée, Philippe Tailliez, décédé le 26 septembre 2002 à l’âge de quatre-vingt-dix-sept ans. Pour vous donner une idée du personnage, il faut savoir que j’ai fêté avec lui son quatre-vingt cinquième anniversaire en plongée.

C’est donc dans les années quatre-vingt, alors que l’Amiral Turcat et moi étions encore de service dans la marine, que nous avons décidé de créer une association avec l’objectif de nous vouer à l’histoire maritime, par le biais de l’archéologie sous-marine.

Dans les années quatre-vingt, l’archéologie sous-marine était déjà largement née, mais elle était, du moins en France, très peu orientée vers les épaves de la période historique. L’archéologie française était une archéologie universitaire qui s’intéressait principalement aux épaves antiques. C’est pourquoi nous avons décidé d’orienter nos recherches vers les épaves historiques, à la fois pour que les territoires soient un peu séparés et qu’il n’y ait pas de risque de conflit, et aussi parce que nous souhaitions être aidés par la Marine et que cette dernière n’aurait sans doute pas vu d’un bon œil que nous nous intéressions aux amphores dont le pillage défrayait alors la chronique.

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